Cette balade, située au nord-ouest de la Cadière d'Azur, est à rapprocher de celle effectuée en 2016, mais hélas depuis, les propriétés viticoles ont été sévèrement clôturées, sans doute par crainte des sangliers, et les circuits proposés deviennent difficiles, voire acrobatiques.

Nous nous garons au même parking de chasseurs que d'habitude et entamons la piste qui monte plein nord, et s'incurve à l'est pour franchir le fond du vallon de Faloubert, à proximité du four à cade de Malpasset, répertorié par les amis du patrimoine; là, au lieu de continuer sur la piste qui part nord-ouest, nous préférons explorer la rive gauche du vallon, par un sentier qui monte vite en crête  et se poursuit par un large chemin; nous passons devant un enclos où un cheval débonnaire vient nous saluer, puis descendons franchir le Faloubert beaucoup plus en amont.

 

 

 

 

 

 

 

 

Nous empruntons un peu la piste, pour vite rejoindre un peu plus haut un joli sentier, nouvellement dégagé, d'où la vue s'étend au fur et à mesure de la montée. Quelques ruines se repèrent ça et là, témoins d'un passé agro-pastoral actif.

 

 

 

 

 

 

 

 

Nous arrivons bientôt devant le domaine de la Bégude, que sa barrière, largement ouverte, invite à traverser. Nous comptions retrouver le sentier qui franchit le vallon amont est du Dégoutant et remonte vers le beau chemin bâti est-ouest: mauvaise surprise, la clôture du domaine barre l'entrée bien visible de ce chemin. Nous retournons donc sur nos pas, enfilons le chemin d'accès est-ouest aux vignes de la Brûlade, déjà emprunté il y a quelques années: là encore une barrière métallique solide et cadenassée ferme l'accès, et nous sommes obligés de l'escalader pour sortir du domaine. Nous retrouvons le chemin qui domine en rive gauche le Dégoutant (marqué par une carcasse de camion), franchissons un gué et remontons par un sévère raidillon sur le chemin bâti, où nous pique-niquons. Ouf!

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Après la pause, nous effectuons un aller-retour vers l'est pour vérifier qu'il n'y a pas d'issue: effectivement, la clôture du domaine barre carrément le chemin! Nous le reprenons vers l'ouest, pour retrouver le GR51; mais là encore, le sentier qui franchit la partie ouest du vallon arrive à une vigne entourée d'une clôture; il y a deux ans, nous pouvions suivre un sente qui longeait la vigne, mais aujourd'hui, elle est envahie et complètement impraticable. Nous devons donc pénétrer dans la vigne, heureusement la clôture est  moins haute que celle de la Bégude, mais pour en sortir nous sommes à nouveau obligés d'escalader une barrière métallique....

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Nous retrouvons enfin le sentier parcouru il y a deux ans, et après un sévère raidar parvenons au GR 51, où nous retrouvons avec émotion l'endroit où notre barde nous avait enchantés de ses alexandrins ciselés. Le reste est du déjà vu, qui nous reconduit sans problème aux voitures, après une bonne reco de 13km et 500m de dénivelé.

En conclusion, nous déplorons que les propriétaires, atteints de sanglierphobie primaire, barrent de leurs clôtures des chemins ancestraux: des portails (à refermer soigneusement) ou bien des échelles de franchissement à quelques endroits judicieux seraient tellement  les bienvenus!