Aujourd'hui, dernier jour de mai, notre balade sera plus aquatique, et orientée vers les vestiges pastoraux de la vallée du Fango, ce fleuve qui prend naissance dans le massif de la Paglia Orba et du Tafunatu.

Nous profiterons du "sentier de la transhumance", remis en état depuis plusieurs années, qui permettait aux troupeaux de se déplacer de la mer vers la montagne, et inversement, suivant la saison. Celui-ci, balisé en orange et en violet, reliait la plaine de Galeria aux hameaux perchés de Calacuccia et Corscia, dans le Niolo. Nous le retrouverons d'ailleurs un peu plus tard, à proximité de ces villages.

Nous partons du "Ponte Vecchiu" qui enjambe le Fango à quelques kilomètres en amont du pont routier, dit des "cinq arcades", sur lequel passe la D81. 

Pendant 500m environ, nous montons avec le "Mare e Monti" en direction de Bonifatu, et très vite, prenons un embranchement à droite pour le sentier de la transhumance, dont le tracé, en balcon au-dessus du Fango, est bien ombragé. Après la traversée du hameau de Manso, nous descendons tout près du cours d'eau, pour parvenir au confluent du Fango et de la Candela, que nous suivrons, par un très joli sentier en rive droite, jusqu'au hameau du même nom. Le sentier de la transhumance continue, lui, le long du Fango, et rejoindra le Niolo par la Bocca di Capronale, le refuge de Puscaghja, la Bocca di Gagnarola et la vallée du Golo.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Le hameau de la Candela n'a été déserté de ses habitants qu'après la deuxième guerre mondiale: mais la nature reprend vite ses droits...

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Après le pique-nique, nous entamons le retour par le même sentier (nous aurions pu aussi traverser et suivre la piste carrossable ou le petit sentier de la rive gauche); arrivés aux vasques du confluent, nous ne résistons pas à un petit bain fraîchot, mais revigorant.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Nous empruntons cette fois-ci le sentier qui longe au plus près le Fango, avant de retrouver le hameau de Tuvarelli. Hélas, le beau gîte de notre jeunesse a été incorporé à un énorme camping, sans charme aucun...

Une balade de 16,7km, et 400m de dénivelé, sans grande difficulté.