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Les Trois Croix de la Montagne de Roquebrune (version sportive)
La montagne de Roquebrune est ce massif qui borde l'autoroute A8 au sud entre le Muy et Puget-sur-Argens. A son sommet oriental, trois croix , rappelant des tableaux de crucifixions célèbres (Giotto, Grünewald et le Gréco), dominent la vallée de l'Argens. Profitant d'une belle journée de mai, nous allons y pèleriner, mais en empruntant un des circuits sportifs, balisé en bleu.
Parking sur une des nombreuses petites prairies desservies par la petite route qui borde l'Argens au sud.
Nous repérons vite les marques bleues que nous ne lâcherons pas quasiment jusqu'à la grotte de l'ermite. Les pentes sont raides, les genoux souffrent, mais le paysage récompense des efforts.
Le premier obstacle est un contournement de rocher assuré par un câble. Le second, plus impressionnant, est un parcours sur de petites vires, lui aussi équipé d'un câble indispensable, car le passage est exposé.
Puis viennent un petit rappel équipé d'une lourde chaîne, un nouveau contournement assuré, une raide montée se terminant par un franchissement de bloc pas évident. On arrive en vue et à la hauteur des croix, mais ce n'est pas fini, il faut désescalader une faille où pousse un arbre providentiel, et remonter de l'autre côté par un nouveau bloc où un assurage aurait été le bienvenu (en fait, une remontée à droite du passage marqué semble plus facile). Encore quelques mètres dans les blocs, et nous retrouvons le sentier jaune, parcours normal et nettement plus facile. Nous rejoignons enfin notre objectif, et y ouvrons nos sacs, d'autant que nous y sommes exceptionnellement seuls.
Après une salutaire reprise de forces, nous poursuivons sur le circuit bleu (encore quelques câbles et chaînes pour la descente), en nous dirigeant vers le rocher suivant, qu'il faudra encore franchir au prix de quelques vires, dont une équipée, et d'une cheminée finale munie d'une chaîne. Nous parvenons à une sorte de plateau sommital où quelques fouilles essayent de remettre au jour quelques vestiges d'occupations anciennes.
Nous descendons vers la célèbre "draille du facteur" ( ô temps béni de l'ancienne Poste!), et gravissons l'escalier rustique qui mène à la grotte de l'ermite, en maison de repos d'après les indications. Mais tout est resté en l'état...
Le retour s'effectue par la draille du facteur qui rejoint bientôt le GR 51. L'environnement floral est un enchantement.
Nous rentrons un peu fourbus d'une saine fatigue: le parcours ne fait qu'à peine 9km, et 450petits mètres de dénivelé!
Mais nous sommes récompensés par le nouveau logo du GR:
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