Au nord de Gèmenos, le massif situé entre la plaine d'Aubagne et la route montant au col de l'Espigoulier recèle des sommets intéressants comme la tête de Roussargue, et quelques vallons profonds et spectaculaires. Nous profitons de cette journée ensoleillée pour reconnaître un parcours susceptible d'être suivi en joëlette vers la begerie de Tuny, joli "jas" dans un beau coin verdoyant aménagé en aire de pique-nique.

Départ de St Jean de Garguier, prieuré encore actif, proposant un  hébergement pour ceux qui désirent passer quelques jours de retraite. La chapelle date de 1646, et l'endroit a été le lieu de pèlerinages très suivis dans la région.

Nous pénétrons dans le lotissement proche du prieuré, pour trouver rapidement une piste DFCI montant régulièrement d'une pente soutenue; au bout d'un kilomètre, un petit panneau sur la gauche nous encourage à prendre un petit sentier montant vers la chapelle St Clair, beau bâtiment récemment consolidé, d'où la vue est déjà très étendue.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Après la visite de la chapelle, nous retrouvons un peu plus loin la piste qui nous conduit en trois kilomètres à la bergerie de Tuny, restaurée par le conseil départemental, et susceptible d'abriter le randonneur en cas de mauvais temps: on peut même y apporter ses grillades. A noter qu'un sentier s'échappe vers l'est, et permet après une raide montée, de gagner le col de l'Espigoulier. Juste avant la montée, à environ 150m de la bergerie, une grotte s'ouvre par un accès en forme d'amande, et donne sur une petite salle dont un renfoncement est aménagé en autel de la Vierge.

Il est un peu tôt pour déjeuner, nous poursuivons en contournant l'épaulement du Petit Tuny. Le mistral se lève, et nous préférons gagner le vallon pour être un peu abrités après un dernier coup d'oeil sur la région marseillaise.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Nous plongeons dans le vallon des Seignors, par endroit fort encaissé. Nous trouvons un petit coin ensoleillé et abrité pour casser la croûte.

 

 

 

 

 

 

 

 

Les forces reprises, nous poursuivons la descente en suivant une curieuse canalisation constituée de demi-cylindres de terre cuite s'emboîtant les uns dans les autres, qui devait être une prise d'eau pour les habitations au débouché du vallon, que nous verrons bientôt. Cette ancienne canalisation est occupée par une conduite moderne tout aussi inefficace, car coupée en de maints endroits. En passant, nous apercevons quelques vestiges d'activités anciennes: un abri sous roche, et un fout à chaux.

 

 

 

 

 

 

 

 

Le vallon s'élargit, nous passons sous l'arche d'un bel aqueduc.

 

 

 

 

 

 

 

 

Nous arrivons enfin dans le parc de l'ancien château de St Jean, havre de fraîcheur qui doit être bien agréable l'été. Nous retrouvons vite la route et le parking, après un parcours de 11,5km, et 510m de dénivelé.